Rencontres sympas
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Rencontres sympas
J'ai rencontré un mec sympa, ce matin.
Au même endroit que l'autre jour où j'avais rencontré une promeneuse, une bretonne en vacances dans le coin qui ramassait des noisettes. Ce noisetier devient un véritable arbre à palabres !
Je descendais la route (goudronnée mais étroite prévue seulement pour le trafic agricole) qui serpente dans les vignes et il y avait un monsieur avec un gilet jaune à l'allure très officielle qui m'attendait. J'étais dans mes méditations et visualisation d'un monde de paix quand je sens un dzouing dans le plexus. Léger… mais de quoi me déconnecter de la bonne compagnie en laquelle j'étais. J'arrive à sa hauteur et il me dit : "Vous savez que vous n'avez pas le droit de passer dans les vignes ?"
Tu parles que je sais ! Trois semaines avant les vendanges, les propriétaires plantent partout des panneaux "à ban" (j'adore l'expression) pour faire fuir tous les prédateurs du raisin : corneilles, étourneaux et promeneurs. Ça marche moyennement avec les étourneaux, je vous dirais. Comme pour rien au monde je n'avalerais un grain de ce raisin sans l'avoir longuement passé sous l'eau, pas de danger que j'en chaparde. Tant pis pour l'interdiction, je passe quand même, sinon, je me retrouve sur une route plus passante, polluée et moins bucolique. Leurs peurs ne vont pas me bousiller mon indispensable promenade quotidienne.
Je demande au mec pourquoi cette interdiction, et on commence à discuter longuement, parce qu'il est vachement sympa. Il fait son boulot, il reconnaît qu'elle est stupide et qu'elle n'a pas grand chose de légal. Même s'il appelait un flic, ce dernier ne pourrait pas verbaliser. Et puis on papote, et on refait le monde. Comme l'autre jour avec la bretonne.
Même longueur d'onde tranquille, moitié pleine d'espoir que les choses sont en train de changer, moitié cynisme sur la réalité du jour et devant l'ampleur du changement nécessaire. Pas de jugement, pas d'amertume, juste une tranquille certitude de là où on est, et là où on n'ira jamais. Comment changer les choses ? On jette des idées, on sait pas trop comment changer, ça semble énorme. Qui va changer et quoi ? On est juste d'accord qu'il y mieux à faire, que l'argent, c'est bien, mais c'est pas le but.
On passe un bon moment d'échange sincère, franc et direct. Il prend mon numéro de téléphone et ça ne me pose pas de problèmes, je sens que c'est pas pour draguer. C'est juste un rendez-vous sur la même fréquence.
Et puis on part chacun de son côté en se souhaitant une bonne journée.
Voilà, c'est tout. J'avais juste envie de partager ces bonnes ondes avec vous.
Au même endroit que l'autre jour où j'avais rencontré une promeneuse, une bretonne en vacances dans le coin qui ramassait des noisettes. Ce noisetier devient un véritable arbre à palabres !
Je descendais la route (goudronnée mais étroite prévue seulement pour le trafic agricole) qui serpente dans les vignes et il y avait un monsieur avec un gilet jaune à l'allure très officielle qui m'attendait. J'étais dans mes méditations et visualisation d'un monde de paix quand je sens un dzouing dans le plexus. Léger… mais de quoi me déconnecter de la bonne compagnie en laquelle j'étais. J'arrive à sa hauteur et il me dit : "Vous savez que vous n'avez pas le droit de passer dans les vignes ?"
Tu parles que je sais ! Trois semaines avant les vendanges, les propriétaires plantent partout des panneaux "à ban" (j'adore l'expression) pour faire fuir tous les prédateurs du raisin : corneilles, étourneaux et promeneurs. Ça marche moyennement avec les étourneaux, je vous dirais. Comme pour rien au monde je n'avalerais un grain de ce raisin sans l'avoir longuement passé sous l'eau, pas de danger que j'en chaparde. Tant pis pour l'interdiction, je passe quand même, sinon, je me retrouve sur une route plus passante, polluée et moins bucolique. Leurs peurs ne vont pas me bousiller mon indispensable promenade quotidienne.
Je demande au mec pourquoi cette interdiction, et on commence à discuter longuement, parce qu'il est vachement sympa. Il fait son boulot, il reconnaît qu'elle est stupide et qu'elle n'a pas grand chose de légal. Même s'il appelait un flic, ce dernier ne pourrait pas verbaliser. Et puis on papote, et on refait le monde. Comme l'autre jour avec la bretonne.
Même longueur d'onde tranquille, moitié pleine d'espoir que les choses sont en train de changer, moitié cynisme sur la réalité du jour et devant l'ampleur du changement nécessaire. Pas de jugement, pas d'amertume, juste une tranquille certitude de là où on est, et là où on n'ira jamais. Comment changer les choses ? On jette des idées, on sait pas trop comment changer, ça semble énorme. Qui va changer et quoi ? On est juste d'accord qu'il y mieux à faire, que l'argent, c'est bien, mais c'est pas le but.
On passe un bon moment d'échange sincère, franc et direct. Il prend mon numéro de téléphone et ça ne me pose pas de problèmes, je sens que c'est pas pour draguer. C'est juste un rendez-vous sur la même fréquence.
Et puis on part chacun de son côté en se souhaitant une bonne journée.
Voilà, c'est tout. J'avais juste envie de partager ces bonnes ondes avec vous.
Re: Rencontres sympas
il y avait un monsieur avec un gilet jaune à l'allure très officielle qui m'attendait
Pleine de sérénité et de symboles ta rencontre du monsieur au gilet jaune...
Pour qui sait "entendre".....
Invité- Invité
Re: Rencontres sympas
Coucou..moi aussi j'ai un gilet jaune et j'aime le raisin... ...
c'est franchement cool des rencontre comme ça...dommage qu'elles ne soient pas plus fréquentes...
surtout quand on est sur la même longueur d'onde....
merci à toi Ayla
TITI
c'est franchement cool des rencontre comme ça...dommage qu'elles ne soient pas plus fréquentes...
surtout quand on est sur la même longueur d'onde....
merci à toi Ayla
TITI
titirad- Nombre de messages : 266
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Date d'inscription : 26/02/2009
Vibrations ... :: Divers :: Général
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